mardi 11 janvier 2011

Les coûts de la dette de l'Italie dans la zone rouge


Sur son blog, Pierre Jovanovic nous informe que l'éditorialiste économique du Telegraph, Ambrose Evans-Pritchard explique que "les coûts de la dette de l'Italie atteignent la zone rouge". En effet, le pays a largement augmenté ses emprunts depuis 2008, sans pouvoir les rembourser. Conséquence : de jour en jour, l'Italie accroît sa dette, et recule pour mieux sauter :

Italy avoided the sort of property bubble seen in Spain or Ireland and has kept a tight rein on public spending under finance minister Giulio Tremonti. However, the rise in yields looks ominously like the pattern seen in Greece, Ireland, Portugal and Spain when they first began to lose easy access to the capital markets.


Dans son édition du 10 janvier, le Financial Times confirme les explications d'Evans-Pritchard en précisant que l'endettement de l'Italie va atteindre 120 % du PIB en 2011 et que le chômage risque de s'aggraver dans les mois à venir. Le ministre de l'Économie et des Finances Giulio Tremonti pourrait même être amené à restreindre les allocations chômage :
Italy’s unemployed remains at about 8.7 %, according to figures released last week, and analysts say those figures are helped by widespread welfare benefits and temporary lay-offs. Almost a third of those under 24 are unemployed. Economists expect unemployment figures may rise later in the year as Mr Tremonti could be forced to make further austerity cuts, with welfare programmes a probable target.


Concernant le taux de chômage toujours, Zero Hedge relaie que le taux de chômage des moins de 24 ans vient d'atteindre un niveau historique : 28,9 %.

Pour The Market Oracle, cette augmentation de la dette souveraine et du chômage font de l'Italie "l'éléphant invisible" de la zone euro.

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